Acheter une maison secondaire en Italie : fiscalité 2025 expliquée
Acheter une maison secondaire en Italie : fiscalité et obligations
Acheter une résidence secondaire en Italie est un choix qui séduit de nombreux ressortissants étrangers. D’une part, pour passer ses vacances au soleil chaque année, d’autre part, pour faire un investissement immobilier durable.
L’achat d’une maison secondaire en Italie entraîne une fiscalité spécifique. Taxe d’enregistrement plus élevée, taxe IMU annuelle, TARI, et éventuelle imposition des revenus locatifs. Les résidents étrangers doivent aussi respecter les conventions fiscales internationales. Dans cet article, nous expliquerons en détail les implications de l’achat d’une résidence secondaire en Italie.
Cadre juridique de la résidence secondaire en Italie
Pour l’achat d’une résidence secondaire en Italie, la distinction entre résident fiscal et non-résident entraîne des implications fiscales et administratives importantes et conditionne les choix d’acquisition (nom propre, démembrement, indivision, ou via une société). Avant l’achat, il convient d’évaluer les facteurs fiscaux, successoraux, budgétaires et administratifs afin de déterminer le mode d’acquisition optimal et les charges associées, qui varient selon le statut et le mode retenu. Dans ce cadre, il est conseillé de faire appel à un avocat spécialisé pour être assisté et conseillé tout au long des démarches et pour optimiser les coûts tout en garantissant le respect des obligations légales.
Différence fiscale entre résidence principale et secondaire 
Un résident fiscal est une personne physique dont le centre d’intérêt vital est situé en Italie, ou qui y séjourne plus de 183 jours par an. Selon votre statut (résident, non-résident) et la situation géographique de la propriété, vous devez vous acquitter de différentes taxes. La taxe d’enregistrement foncier pour une résidence principale, ou « prima casa », ne représente que 2 % de la valeur cadastrale de la propriété, contre 9% pour une résidence secondaire. Les résidents étrangers ne bénéficient pas non plus des exonérations fiscales prévues pour la résidence principale. Par exemple, une maison de vacances ou un appartement utilisé ponctuellement seront soumis à l’IMU et à la TARI. Votre avocat spécialisé en droit immobilier vous exposera en détails toutes les options et modalités d’achat possibles.
Conditions d’enregistrement du bien (catasto, anagrafe)
Fixer votre résidence principale en Italie ou y séjourner de façon occasionnelle, sont deux options qui ont des conséquences très différentes au niveau fiscal. L’assiette fiscale servant au calcul de la plupart des taxes évoquées ci-dessus n’est pas toujours le prix d’achat tel qu’indiqué dans le compromis ou l’acte définitif. L’Italie utilise le concept de “valeur cadastrale” (valore catastale), qui résulte d’une formule déterminant la valeur officielle du bien dans le registre foncier national (catasto). Cette valeur est généralement inférieure au prix de marché, ce qui peut constituer un avantage fiscal non négligeable. Elle dépend de la catégorie cadastrale et du coefficient associé.
Pour vous engager sereinenement dans l’achat de votre résidence secondaire, laissez-vous assister dès le début de la procédure. Votre avocat effectuera une vérification de l’habilitation de l’agent immobilier, de la situation hypothécaire du bien, de sa documentation cadastrale, urbanistique, et technique, du contrôle de l’origine du titre de propriété, et de la recherche d’éventuels droits de tiers.
Une fois l’audit préliminaire effectué et s’il en résulte un avis favorable, l’achat de la résidence secondaire peut être envisagé sereinement. Le notaire doit être de confiance. Sans ce choix personnel, l’agent immobilier fera intervenir celui qui lui convient. Il est donc prudent de laisser votre avocat sélectionner un notaire adapté parmi son réseau. Votre avocat rédigera ensuite une offre d’achat et un compromis de vente bilingue, vous protégeant ainsi d’un désavantage potentiel. Ces actes intégreront toutes les clauses légales et administratives nécessaires pour sécuriser votre démarche.
Impôts à l’achat d’une résidence secondaire
L’achat d’un bien immobilier en Italie entraîne le paiement de différentes taxes et frais, qui varient selon que vous achetez à un particulier ou à une entreprise, et selon que vous bénéficiez ou non de l’avantage “prima casa” (première résidence).
Impôt d’enregistrement, cadastral et hypothécaire
Il est important de connaître les impôts et taxes à payer lors de l’enregistrement de l’acte de vente. En effet, l’acquéreur doit s’acquitter de la taxe d’enregistrement, qui est fixée à 9 % de la valeur cadastrale du bien, calculée sur la base de la catégorie cadastrale. Si le bien est acheté auprès d’un professionnel de la construction, la TVA s’applique, avec un taux généralement de 10 %, ou 20 % pour certains types de biens cadastraux comme les villas ou châteaux. Pour les résidences secondaires, les taxes d’enregistrement, hypothécaire et cadastrale sont fixées à 200 € chacune. Ces coûts initiaux doivent être pris en compte dans le budget d’achat, en plus du prix de vente.
TVA selon vendeur (4 %, 10 %, 22 %)
Lors de l’acquisition d’une résidence secondaire en Italie auprès d’un vendeur professionnel, la TVA constitue une composante essentielle du régime fiscal applicable. La TVA applicable varie en fonction du type de bien et du statut du vendeur. En règle générale, si le bien est acheté auprès d’un constructeur ou d’un promoteur immobilier, la TVA s’applique selon un taux de 4 %, 10 % ou 22 %, selon la nature du bien et sa destination.
Plus précisément, la TVA à 4 % s’applique généralement aux logements de classe A/2, A/3, A/4, A/5, A/11, destinés à la résidence principale ou à des logements de catégorie particulière, sous réserve de certaines conditions. La TVA à 10 % concerne principalement les logements destinés à la résidence secondaire ou à la location, notamment pour les logements de classe A/2, A/3, A/4, A/5, A/11, lorsque le vendeur est un constructeur ou un promoteur. Enfin, la TVA à 22 % s’applique aux autres biens immobiliers ne bénéficiant pas des exonérations ou des taux réduits, notamment pour les ventes de biens neufs ou de luxe.
Il est important de noter que, dans le cas d’un achat par un particulier à un vendeur professionnel, la TVA doit être acquittée en sus du prix de vente, sauf si l’opération bénéficie d’une exonération spécifique ou d’un régime particulier prévu par la législation fiscale italienne.
Taxes annuelles sur une maison secondaire 
Après l’achat d’une résidence secondaire en Italie, le propriétaire est soumis au paiement d’impôts patrimoniaux et fiscaux annuels, notamment l’IMU (taxe foncière municipale), la TARI (taxe d’enlèvement des ordures ménagères) et la TASI (taxe pour les services indivisibles).
IMU résidence secondaire Italie
L’IMU constitue l’impôt principal sur la propriété immobilière, calculé sur la base de la valeur cadastrale réévaluée et multipliée par les coefficients établis par la législation en vigueur, avec des taux variables fixés par les communes, généralement compris entre 0,4 % et 1,06 %.
TARI & autres taxes locales
La TARI est une taxe de nature tarifaire, due pour le service de collecte et d’élimination des déchets urbains. Elle est calculée en fonction de la superficie du bien immobilier et du nombre d’occupants. La TASI, également de compétence communale, est appliquée pour financer les services indivisibles fournis par la commune, tels que l’éclairage public et l’entretien des voiries. Elle est calculée en pourcentage de la valeur cadastrale réévaluée, avec des taux fixés chaque année par la Mairie. Il est important de souligner que, dans certains cas, des exonérations ou des réductions peuvent s’appliquer. La correcte application de ces impôts nécessite une analyse attentive des délibérations communales et de la législation fiscale en vigueur.
Fiscalité des revenus locatifs de la maison secondaire
Si le propriétaire prévoit de louer le bien, des paiements fiscaux sont à prévoir. Depuis 2024, il n’y a que trois taux IRPEF selon le type d’impôt sur le revenu. En 2023, il y en avait quatre. Examinons deux façons de calculer les paiements fiscaux dans un contrat de location: le mode standard et le taux fixe. Dans le mode standard, le taux varie de 23 % à 43 %. Pour ceux qui ont perçu moins de 8 500 euros en loyer, la zone non imposable a été augmentée. Pour ceux qui gagnent plus de 50 000 euros, le taux total a été réduit de 260 euros.
Revenus locatifs : régime forfaitaire ou déclaratif
Le régime forfetaire est considéré comme le plus avantageux pour les contribuables, car il n’est pas nécessaire de déclarer le loyer. Dans ce cas, le taux IRPEF ne change pas. Cependant, le 1er janvier 2024, une loi sur l’imposition fixe du revenu tiré de la location à court terme (jusqu’à 30 jours) de biens immobiliers (cedolare secca) est entrée en vigueur. Le taux a augmenté de 21 % à 26 % et touchera ceux qui louent plusieurs propriétés. Si vous payez pour un logement loué selon le régime standard, vous serez également soumis à des frais d’enregistrement et à des droits de timbre. Aucun de ces frais ne s’applique au taux d’imposition fixe.
Taxe de séjour et obligations déclaratives
En Italie, certaines Communes exigent que les vacanciers paient une taxe de séjour pour les locations de courte durée. Le montant de cette taxe peut être consulté dans les délibérations du Conseil municipal. Les plateformes de location comme AirBnb et Booking collectent automatiquement cette taxe pour les Mairies. Ce qui dispense le loueur de cette tâche. Cependant, le loueur doit remplir une déclaration annuelle en ligne, avant le 30 juin de l’année suivante. Cette dernière indiquant les généralités du bien, le tarif par nuit, le nombre de locataires reçus et le montant perçu l’année précédente.
De plus, le loueur doit informer la Questura des informations sur la location via la plateforme “Alloggiati Web” dans les 24 heures suivant l’arrivée. Des coordonnées pour accéder à cette plateforme sont fournies par la Polizia di Stato. Les manquements peuvent entraîner des sanctions, y compris des amendes et la suspension de l’autorisation d’exercer.
Déductions et avantages fiscaux 
Pour optimiser la fiscalité d’une résidence secondaire en Italie, il existe plusieurs stratégies à considérer. Tout d’abord, il est important d’étudier les éventuelles exonérations ou réductions d’impôts offertes par les autorités locales ou nationales. Ceci notamment en cas de rénovation ou de restructuration du bien immobilier. Le statut juridique de la propriété peut également jouer un rôle, par exemple en utilisant des sociétés ou des trusts pour bénéficier d’avantages fiscaux spécifiques. Par ailleurs, la répartition de l’usage du bien entre résidence principale et secondaire peut influencer le montant des impôts, notamment en ce qui concerne l’IMU. La planification fiscale peut aussi inclure la déduction de certaines charges liées à la propriété, comme les travaux d’entretien ou les intérêts d’emprunt.
Travaux de rénovation et bonus fiscaux
Dans le cadre réglementaire en vigueur en 2025, les travaux de rénovation d’une résidence secondaire en Italie peuvent bénéficier d’avantages fiscaux spécifiques prévus par la législation nationale et régionale, notamment en matière d’efficacité énergétique et de sécurité sismique. En particulier, le « Superbonus 110 % », prolongé et modifié par les récentes dispositions légales, permet la déduction intégrale ou partielle des dépenses engagées pour des travaux de rénovation énergétique, d’amélioration sismique et de rénovation globale, à condition que les exigences techniques, les délais et les modalités de certification prévus par la réglementation en vigueur soient respectés.
Pour bénéficier de ces bonus, il est nécessaire de présenter des documents attestant la conformité des travaux aux normes techniques, ainsi que les certifications délivrées par des professionnels agréés et les certificats de performance énergétique (APE). D’autres incitations sont également reconnues, telles que le « Bonus Ristrutturazioni ». Ce dernier permet une déduction de 50 % sur les frais d’entretien extraordinaire, avec des limites de dépenses et des conditions spécifiques
Location saisonnière et “cedolare secca”
Pour mettre en location saisonnière une résidence secondaire en Italie, le propriétaire doit d’abord procéder à la déclaration de l’activité auprès des autorités compétentes. Cela en enregistrant le contrat de location auprès de l’Agence des Revenus (Agenzia delle Entrate) via le portail dédié. Il est également nécessaire d’obtenir un code d’identification fiscale spécifique à l’activité de location touristique, appelé « codice identificativo » ou « codice identificativo di locazione turistica », conformément à la réglementation régionale ou communale en vigueur. La location doit respecter les normes de sécurité, d’hygiène et de conformité en vigueur. Le contrat doit préciser la durée, le montant du loyer, ainsi que les modalités de paiement.
Concernant la fiscalité, la « cedolare secca » constitue une option fiscale avantageuse pour les propriétaires louant leur bien en location à court terme. Il s’agit d’un régime d’imposition forfaitaire, qui remplace l’imposition classique sur le revenu locatif et les cotisations sociales, en appliquant un taux fixe (généralement 21 % ou 10 % selon les cas) sur le montant du loyer perçu, sans ajout d’autres impôts locaux ou charges sociales. La « cedolare secca » permet également de libérer le propriétaire de l’obligation de payer la taxe de séjour ou d’autres taxes locales, sous réserve de leur déclaration correcte. La souscription à ce régime doit être effectuée lors de la déclaration de début d’activité ou lors de la déclaration annuelle des revenus. Votre avocat spécialisé vous donnera tous les conseils utiles pour optimiser la fiscalité et assurer la conformité réglementaire.
Fiscalité transfrontalière & double imposition
Il est indispensable de se renseigner sur les conventions fiscales existant entre votre pays d’origine et l’Italie, afin d’éviter la double imposition. La déclaration des revenus locatifs, les droits de succession en cas de transmission et la gestion des taxes locales doivent être abordés avec votre avocat durant le procéssus d’achat. Préférez un avocat francophone en Italie, qui maîtrise parfaitement les législations des deux pays.
Convention fiscale Italie-France/Suisse
Les conventions bilatérales conclues entre l’Italie et la France, la Suisse, ainsi que la Belgique, ont pour objectif principal d’éviter la double imposition et de prévenir l’évasion fiscale en matière de revenus et de patrimoines liés à une résidence secondaire située en Italie. Ces accords, conformes aux principes de l’OCDE, définissent les modalités d’imposition des revenus fonciers, des plus-values immobilières, ainsi que des autres revenus afférents à la propriété immobilière. En vertu de ces conventions, la résidence fiscale du contribuable est déterminée selon des critères précis, tels que le lieu de résidence habituelle, le centre des intérêts vitaux ou le lieu de situation de l’immeuble. Elles prévoient également des mécanismes de crédit d’impôt ou d’exemption pour éviter la double imposition. Ceci en permettant au contribuable de déduire de l’impôt payé dans un pays celui dû dans l’autre.
Crédits d’impôt et déclarations
Les contribuables titulaires d’une résidence secondaire en Italie doivent procéder à la déclaration de leurs revenus fonciers conformément aux dispositions du régime fiscal italien, notamment via la déclaration annuelle des revenus (Modello Redditi PF). En matière de fiscalité, le régime de la « cedolare secca » peut être appliqué pour la location saisonnière ou à court terme. Celui-ci permettant de bénéficier d’un taux d’imposition forfaitaire sur les loyers perçus.
Par ailleurs, en cas de paiement d’impôts ou de charges sociales dans un autre pays, notamment en France, en Suisse ou en Belgique, le contribuable peut prétendre à un crédit d’impôt pour éviter la double imposition, conformément aux conventions bilatérales en vigueur. Ce crédit d’impôt est généralement calculé en fonction de l’impôt payé à l’étranger. Il doit être déclaré dans la déclaration fiscale italienne, en respectant les modalités précisées par la législation nationale et les accords internationaux. La déclaration doit également inclure toutes les charges déductibles, telles que les intérêts d’emprunt, les frais d’entretien ou de rénovation, conformément aux règles en vigueur.
Conseils pour optimiser votre fiscalité en résidence secondaire
Il est certain que la fiscalité en Italie est nettement plus avantageuse pour une résidence principale. Pour une résidence secondaire, vous aurez plus de frais et de taxes à payer. N’oubliez pas de déclarer le bien dans votre pays de résidence. Vous risqueriez un redressement fiscal dans votre pays d’origine si le bien n’apparaît pas dans votre déclaration patrimoniale ou sur les revenus générés. Attention à la TARI également. La déclaration d’occupation réelle conditionne le montant de la taxe sur les déchets. Toute sous-déclaration peut être contrôlée (relevés d’eau et d’électricité à l’appui).
Lors d’un achat immobilier en Italie, le transfert de propriété actif est transférée avec la responsabilité passive liée au logement. Cela veut dire que vous pourriez vous retrouver propriétaire d’une maison qui présente des abus de construction, ou sans titre de propriété. Ce qui pourrait vous coûter très cher en travaux et en régularisations futures. Une raison de plus pour être particulièrement vigilant à ne pas commettre certaines erreurs. En particulier au moment de votre achat immobilier en Italie, ne signez pas de compromis sans avoir fait effectuer un audit juridique du bien. La promesse de vente engage juridiquement; toute erreur ou imprécision peut être coûteuse. Faites vous assister par un avocat qui fera effectuer une enquête préliminaire. Celle-ci révèlera avec précision l’état de fait et de droit du bien immobilier.
Choisir le régime fiscal adapté
Le choix du régime fiscal doit tenir compte de la nature de l’usage du bien (location, usage personnel, etc.), ainsi que des modalités de détention (propriété en nom propre, société, etc.). Parmi les options disponibles, le régime de la « cedolare secca » permet, notamment pour la location à titre saisonnier ou à court terme, d’appliquer un taux d’imposition forfaitaire sur les revenus locatifs, simplifiant ainsi la fiscalité et offrant une meilleure prévisibilité. La détermination du régime fiscal optimal doit être effectuée en concertation avec votre avocat. Ceci afin d’assurer une gestion fiscale conforme à la législation italienne tout en maximisant les avantages fiscaux disponibles.
Anticiper les taxes locales
Lors de l’acquisition d’une résidence secondaire en Italie, il est impératif d’anticiper les charges fiscales locales afin d’optimiser la planification financière et de respecter la conformité réglementaire. En vertu du régime fiscal italien, l’acquéreur doit s’acquitter de diverses impositions telles que l’imposta di registro, l’imposta ipotecaria et catastale, ainsi que la TASI (Taxe sur les services indivisibles) et éventuellement la TARI (Taxe d’enlèvement des ordures ménagères). La détermination précise de ces impôts dépend notamment de la valeur cadastrale du bien immobilier, du statut juridique de l’acquéreur (résident ou non-résident), ainsi que des éventuelles exonérations ou réductions applicables. Par conséquent, une analyse préalable approfondie des obligations fiscales locales, accompagnée d’une consultation avec un conseiller juridique spécialisé en droit immobilier italien, est essentielle pour éviter toute surprise financière lors de la transaction et garantir une conformité totale avec la législation fiscale en vigueur.
Faire appel à un fiscaliste franco-italien
Dans un contexte où le client peut ne pas maîtriser la langue locale, les procédures, ni le marché immobilier local, la Due Diligence vise ainsi à garantir la sécurité de l’investissement en éliminant les incertitudes relatives à la propriété, à la situation juridique, aux charges, aux servitudes, ou encore aux obligations fiscales et administratives. Assimilable à un audit préalable à l’acquisition, elle comprend une série de vérifications juridiques, techniques et administratives visant à évaluer la faisabilité et la sécurité de l’opération d’achat.
L’enjeu principal de cette procédure est de prémunir l’acheteur contre toute mauvaise surprise postérieure à la signature, lorsque celui-ci se trouve déjà lié par le contrat de vente et ne dispose plus de marges de manœuvre. Ce processus, qui doit être mené avec une rigueur extrême, permet d’éviter que l’acquisition ne se transforme en un véritable casse-tête ou en cauchemar pour l’acheteur étranger. La présence d’un avocat spécialisé francophone à cette étape est donc fortement recommandée afin de protéger les intérêts du client et d’assurer la conformité des vérifications.
Besoin d’un accompagnement fiscal pour votre résidence secondaire en Italie ?
Depuis plus de 55 ans, De Tullio Law Firm aide les acheteurs internationaux à surmonter les difficultés liées à l’achat d’une maison en Italie. Si vous envisagez d’acheter une maison dans la péninsule, contactez-nous. Nous vous offrons une consultation juridique experte adaptée à vos besoins. Nous proposons également un appel préliminaire gratuit pour répondre à vos questions et vous présenter la procédure. Cette consultation sans engagement nous permet de vous offrir des conseils personnalisés en fonction de votre situation. Nous prendrons en charge l’ensemble de la procédure. D’une part, nous vérifierons la documentation (urbanistique, cadastrale, hypothécaire, énergétique, etc.). D’autre part, nous rédigerons les divers contrats que vous devrez signer. Nous réaliserons également l’ensemble des formalités administratives et vous accompagnerons chez le notaire le jour de la signature de l’acte.
Foire aux questions (FAQ)
Quelle taxe pour résidence secondaire en Italie ?
L’IMU est une taxe municipale sur les biens immobiliers autres que la résidence principale. Elle est calculée sur la base de la valeur cadastrale du bien, revalorisée selon un coefficient défini par la catégorie du bien. Son calcul peut être complexe, d’où l’importance de consulter un bon conseiller juridique.
Peut-on déduire les travaux d’une résidence secondaire ?
Oui, il est possible de bénéficier de certains bonus pour la rénovation ou l’amélioration énergétique de votre maison, sous réserve de remplir les critères d’éligibilité. Le Bonus Rénovation permet une déduction fiscale de 36 % sur les travaux de rénovation, avec un plafond de 48 000 euros pour une résidence secondaire.
Faut-il déclarer à l’étranger sa résidence secondaire ?
Non, tant que votre résidence secondaire à l’étranger ne fait pas l’objet d’une location, il n’est pas obligatoire de déclarer son existence à l’administration fiscale. Si vous la louez en revanche, il est obligatoire de la déclarer.
Comment éviter la double imposition Italie-France ?
La convention fiscale entre la France et l’Italie prévoit des mesures pour éliminer les doubles impositions. Par exemple, si vous êtes un résident français et percevez des revenus provenant d’Italie, ils sont aussi imposables en France. Pour ne pas être imposé deux fois, vous bénéficiez d’un crédit d’impôt, imputable sur l’impôt français.
Quels sont les impôts locatifs en Italie ?
Ce sont les revenus tirés de la location saisonnière soumis à l’impôt sur le revenu. Les propriétaires peuvent choisir entre deux régimes fiscaux. Le régime ordinaire, qui impose les revenus nets (loyers perçus moins les dépenses déductibles pour les locations de courte durée en Italie) selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu (IRPEF). Ou alors le régime forfaitaire appelé « Cedolare Secca ». Il applique un taux fixe de 21 % sur les revenus locatifs bruts. Il est souvent préféré pour sa simplicité administrative et sa prévisibilité.